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 » Droit comme une tour de Cathédrale

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Hëlya Mïnd [ABS]
Suuuper mÔdo !!
Hëlya Mïnd [ABS]


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» Droit comme une tour de Cathédrale Empty
MessageSujet: » Droit comme une tour de Cathédrale   » Droit comme une tour de Cathédrale EmptyLun 24 Aoû - 16:47


Hablador Burlòn


« Le bien qui fait mal,
Quand on aime, tout à fait normal.
Ta haine, pour le plaisir.
C'est si bon de souffrir, sucombe au charme.
Donne tes larmes ... »


    « Quand j'étais jeune, ma mère ne cessait de me répéter que j'étais puéril, idiot et insolent. Que j'étais un parfait imbécile qui n'irait pas loin de la vie. Je savais qu'elle m'aimait, bien entendu, mais elle ne le montrait pas assez à mon goût. C'est bien joli de dire des je t'adore mon chéri, à tout bout de champ. C'est mignon, de regarder son poulain avec tendresse. Elle ne ma jamais frappé, ni violenté. Mais les mots me faisaient l'effet d'une lame de poignard dans le coeur. Elle ne se rendait pas compte qu'elle me détruisait psychologiquement à me dénigrer. On ne peut pas dire que j'ai eu l'enfance facile, mais comparé à d'autre, elle était tout à fait acceptable. Ma mère, les premières semaines suivant ma naissance, elle s'occupait à peut près bien de moi. Elle m'interdisait toutefois de m'éloigner d'elle, de chahuter et de la déranger. En gros, je devais juste me tenir tranquille et grandir vite afin qu'elle puisse se débarasser de moi. Elle ne m'a jamais désiré, Toglaë, cette soi - disante maman. Elle était juste heureuse d'avoir pu fleurter avec Addicted Prophecy, mon père, que je n'ai jamais vu ni connu. Quand j'ai eu l'âge de me débrouiller seul et de m'éloigner d'elle, je fus comme abandonner. Je n'avais plus du tout droit à son attention. Tout ce qui lui importer, c'était de vivre pleinement sans avoir un morveux incapable sur le dos et s'amuser avec les beaux étalons du coin. Elle ne le savait pas mais je l'entendais souvent parler aux autres adultes ; elle ne cessait de dire du mal de moi, que j'étais faible et stupide, sans aucun charme et utilité. Les juments riaient, pleignant Toglaë d'avoir un rejeton pareil. Les étalons, eut, lui proposait de lui donner un digne fils, un vrai mâle, un tombeur, en la saillissant. Elle était loin de refuser. Mais visiblement, elle regrettait de s'être laissé fécondait et refuser strictement les offres de ces chevaux, aussi beau soient - ils. Heureusement, il y avait quelques personnes pour prendre ma défense et dire à ma mère qu'elle n'était pas digne de m'avoir comme enfant. Mais le plus rude fut ce fameux jour. Il faisait noir, le ciel était orageux. J'avais peur et je n'arrivais pas à retrouver ma mère. Il pleuvait fort et je gémissais sous la pluie. Une jument me demanda pourquoi je henissais de terreur, et je répondis que se cherchais vainement ma maman. Elle m'aida, et nous l'avons trouver. Mais à ce moment là, le tonnerre se mit à gronder et la foudre s'abbatit sur un arbre sec, qui se mit aussitôt à bruler. Les flammes se propagaient vite et je l'entendis, ma mère, dire "Où est donc ce crétin, mon bon à rien de gosse ! Ras le bol de lui !". Ce fut comme une balle tirée en pleine tête. Mes jambes se dérobaient sous moi, mes yeux se remplir de larmes et, transpercé par la douleur de mon coeur, je m'enfuis sous le regard triste de la gentille jument. J'ai longtemps couru, jusqu'au petit matin, sans m'arrêter. Je me suis retrouver devant un petit point d'eau, dans une jolie forêt vierge. A cet instant là, je me suis oublié. Je n'étais pas amnésique, non, mais je ne voulait pas penser à toute mon enfance. Je n'avais pas de nom. Puis deux mots résonèrent dans ma tête. A partir de ce jour, je me suis appelé Hablador Burlòn, puis pour étouffer ma douleur, je suis devenu vaniteux et narcissique. Mais je restais ce que ma mère pensait de moi : un idiot, un mécréant, un parfait imbécile, une pourriture. Je n'étais plus l'innocent poulain anonyme. J'ai grandis dans la souffrance, et je me suis transformé en un jeune mâle maladroit et charmeur, un petit vaurien, un escroc de première, ne pensant qu'à tout oublier. J'ai saillis un paquet de jument, j'ai dominer bon nombre de troupeau. Et pourtant, je ne souhaitais qu'une chose, rencontrer la Mort, la grande faucheuse qui emporterait mon âme en enfer. Le démon qui me libèrerait de ma prison charnelle. Mais plus le temps passait, plus mon passé émergeait de nouveau de mon esprit. Je me suis mis à haïr tout ceux qui riait devant mon passage, qui se moquait de ma maladresse, qui me lançaient de regards de dégoût. Je haïssais la vie, le monde entier, les créatures vivantes et les chimères de mon esprit. Une envie de vengeance naquit dans mon être, je ne désirais qu'une chose : tuer. Je voulais exterminer tout ceux qui était intolérant face à celui que j'étais, face à ma douleur. Mais tout enfin de mon coeur, je voulais trouver quelqu'un qui allait me repêcher, me remonter à la surface, empêcher ma tortueuse noyade. Avoir une demoiselle à aimer de ton mon être, des enfants à chérire, mener une vie heureuse. Au final, je n'étais pas mieux que mes parents, j'ai abandonné tant de mères et leurs rejetons à leur sort. Peut-être que maman avait raison au final. Peut - être que je ne suis qu'une pourriture, un insecte, un parasite. Un déchet terrestre, une maladie mortelle. Le souffre - douleur de l'Enfer, le paradis de la misère. Aussi fétide et putride qu'un cadavre. Une âme en peine errant en vain pour essayer de trouver le repos éternel. Une injustice, une immondice. Dieu, pourquoi la vie est-elle aussi cruelle ? Je suis loin de ressembler à une hirondelle. Je suis plutôt un poison mortel ... Qui aimerait tant être fier droit comme une tour de cathédrale ... »
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